Pour les synthèses, Jim met en fluo et effectivement, pour que ce soit compréhensible, il « fluote » pas mal de choses. Le problème en procédant ainsi, c’est que bien souvent, on met en fluo lors de la première lecture. il est à ce moment impossible de repérer l’important de l’accessoire et on a tendance à « fluoter » de trop.

On commence par regarder la structure de son cours pour repérer les chapitres, sous-chapitres, sans aborder vraiment le contenu. On remarque directement que la structure est répétée de chapitre en chapitre. On aura donc 3 branches principales qui possèderont les mêmes  branches secondaires et on commence par les racines carrées. 
« Formules importantes, qu’est-ce qui est important pour toi là dedans ? » Il effectue un tri entre celles qu’il connait déjà et celles qui seront pertinentes à reprendre. « Qu’est-ce qui te pose problème  dans ces formules ? » Je lui propose de les recopier en mettant en rouge ce qu’il ne connait pas ou ce qui est important. « Je peux mettre en rose ? Dans mes cahiers, je note toujours l’important en rose, et mes amis rigolent de moi, mais j’aime bien ».

Ensuite on « s’attaque » aux formules. C’est ici qu’il faut être créatif car Xmind ne permet pas l’insertion de formules, de positionner une image au centre d’une phrase et de noter seulement un mot en couleur. Mais Jim a très vitre compris les possibilités qu’il nous restait et il jongle entre : faire une capture d’écran d’une formule trouvée sur internet ou la créer dans Word. Avec l’idée que le mind mapping est pour les fainéants (ils adorent quand je dis ça), je lui montre comment avec 3 formules bien fournies au départ, on parvient à finalement n’avoir que  2 branches vu les répétitions. Jim choisit les couleurs pour le plus et moins. Il parle de couleurs chaudes pour le « + » et froides pour le « - ». 

A ce stade, je ne sais pas encore si la carte sera trop fournie avec l’entièreté du contenu. Je lui montre alors la possibilité de créer des onglets pour faire des cartes à la manière de poupées russes (« insérer » « nouvelle feuille depuis le sujet »).
Jim a tout compris, ça ne sert à rien de faire plus sur cette carte, passons à autre chose.

Souvent le problème en math est que l’apprenant, devant un exercice, n’a aucune idée des formules à appliquer. La simple vision de toutes les formules qui sont à disposition sur une carte mise à côté des consignes permet très rapidement de « voir » quelles formules appliquer.

Après 2h de travail, sa maman sonne à la porte pour le reprendre : « quoi, c’est fini ? déjà ? » Je lui demande : « as-tu eu l’impression de travailler ? »  » non ».

Sur une échelle de motivation, son point de départ était de 5/10 et son souhait 8/10. Après les 4h de coaching, il en est à 6/10 et ajoute que cela va encore bouger à force d’en faire. Jim repart content, comme moi.