Petite réflexion suite à l’article de l’Académie de Rouen, Education Nationnale.
La carte conceptuelle a aidé à la production de ce texte :
En effet la carte conceptuelle produite améliore sensiblement la rédaction et la qualité du travail écrit des élèves.
Quand je regarde la carte conceptuelle, j’ai une première interrogation : c’est une carte conceptuelle sur quel sujet ?
De plus le sens des flèches me perturbe : entre celles qui arrivent sur « pouvoirs » et celles qui en « partent », ce n’est pas clair. J’aurais envie de les regrouper : mettre d’un même côté celles qui arrivent et à un autre endroit celles qui partent.
Ensuite, je remarque que mes yeux balayent la carte sur les infos dans se fixer : je ne sais pas où fixer mon attention et je me sens perdue avec le nombre de flèches qui dépasse ma mémoire de travail (l’empan mnésique est de 7 +/- 2 éléments, le mien est de 5).
Avec un peu d’attention, je remarque 3 pouvoirs : militaire, politique, religieux. Je me demande alors pourquoi « militaire » n’est pas à côté des 2 autres. Je cherche un sens à cette disposition.
Je lis difficilement l’information ci-dessous car car je suis obligée de faire un aller-retour entre 2 niveaux d’information.
Après avoir lu la carte, je suis incapable de me réapproprier toutes les infos.
Alors je me suis demandé comment apparaitraient ces infos sous forme de carte mentale..
Pour moi, c’est évidemment beaucoup plus parlant : je vois directement qu’Auguste a 3 pouvoirs.
La relation entre les constructions à Rome et son pouvoir saute aux (à mes ?) yeux.
Et lorsque je lis le texte qui a été fait à partir de la carte conceptuelle, je remarque que l’écrit suit la logique de la carte mentale (les 3 pouvoirs sont regroupés).
Je pense que pour le même résultat, une carte mentale aurait été moins gourmande en ressources cognitives (moins d’infos de notées, regroupement des mêmes infos spatialement).
Pierre Mongin, expert des cartes mentales et conceptuelles (qui vient d’éditer un nouveau livre : Manager avec le concept mapping) a eu l’amabilité de revoir la carte conceptuelle :
Merci Pierre, c’est beaucoup plus clair avec ce schéma qui s’approche plus des organigrammes.
Personnellement, je suis fort attachée à la carte mentale, car je retiens sans étudier qu’il y a 3 branches principales, je peux me rappeler des informations, je vois clairement la relation entre les constructions et le pouvoir.
Les liens dans la carte conceptuelle passent plus inaperçu parce que plus nombreux.
De plus, il me semble qu’avec une carte mentale, il y a moins de risques de faire une carte peu lisible.
Mais ceci est une question de ressentis personnels bien sûr.
Et je serais contente de connaître le vôtre.
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