Le but de l’étude est de vérifier si la mémoire sera améliorée après trois mois d’entraînement métacognitif
en utilisant des techniques mnémoniques telles que le Mind Mapping et le Sketchnoting chez les enfants diagnostiqués avec trouble TDAH. Selon la cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, la mémoire de travail joue un rôle clé à la fois dans les symptômes du TDAH et des problèmes secondaires tels que : troubles d’apprentissage, difficultés professionnelles ou sociales.
Méthode : 45 écoliers ont participé à l’étude expérimentale. Chaque enfant a été diagnostiqué avec troubles de l’attention. Les participants ont été répartis au hasard en trois groupes : le premier groupe a été testé pour l’effet des Mind Maps ; le deuxième groupe, pour l’effet de Sketchnoting tandis que le troisième groupe a été attribué le rôle d’un groupe de contrôle.
Résultats : La mémoire de travail s’est améliorée dans chacun des trois groupes. Le plus petit nombre d’erreurs ont été commises par les enfants dans le groupe avec Mind Maps, tandis que le plus grand nombre d’erreurs ont été commises par les enfants du groupe témoin.
Conclusion : les cartes mentales peuvent être un complément important à d’autres formes de traitement thérapeutique pour les enfants atteints ddiagnostiqué TDAH. L’utilisation régulière de cet outil dans l’éducation ou la thérapie renforce la mémoire. L’amélioration de cette fonction exécutive peut être importante pour apprendre à écrire et à lire (mémorisation des formes correctes des lettres), se souvenir et mémoriser les règles convenues avec l’enfant ou avoir une meilleure orientation temporelle.
Lien vers l’étude.
Retrouvez cette étude scientifique sur le mind mapping et des centaines d’autres sur ce lien.