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Cette semaine, je rencontrais, pour une troisième journée, l’équipe éducative dynamique de l’École Jean-Marie Léonard à Flémalle.

C’est la première fois qu’une école me commande 3 jours de formation; d’ordinaire, une seule journée est programmée, tout au mieux, deux. Nous en avons profité pour travailler en forum ouvert sur des sujets qui leur tiennent à coeur avec, bien sûr, le mind mapping comme méthode pour structurer les idées et induire le plan d’action.

Nous avons commencé par récolter les sujets qui les intéressent et sur lesquels elles souhaitaient travailler. Des groupes se sont très vite formés /en fonction des affinités et la motivation était au top/ maximale. Le point de départ était de cerner la question de recherche pour obtenir des équivalences concrètes. En effet, les sujets proposés par l’équipe étaient assez vagues/vastes : l’autonomie, les conflits, la concentration, l’organisation des journées portes-ouvertes.                                                                          
En outre, certains groupes comprenaient à la fois des instits maternelles et primaires. On comprend aisément que l’autonomie représente pour elles des notions différentes.  Qu’est-ce que chaque personne met derrière ces mots ? Que signifie « être concentré » ?   
Ensuite, en ayant tout cela sous les yeux, les brainstormings pouvaient commencer. Les groupes ont choisi unanimement de procéder avec des Post-its pour consigner les idées puis commencer à les regrouper sous forme de cartes. Très vite, elles ont remarqué qu’il manquait la souplesse du logiciel/ faisait défaut, car il permet de déplacer facilement les idées, d’en ajouter, de les préciser et les structurer, au gré de leurs échanges.                                           

Par la suite, les groupes ont présenté leurs travaux et s’en est suivi également un échange qui a permis l’ajout d’autres idées.

Un espace de parole a permis d’échanger sur la méthode utilisée :  « c’est efficace, mais ça prend du temps ». Oui c’est vrai que ça prend du temps. il ne faut pas oublier que la majorité des participantes ne maîtrisaient pas le logiciel Xmind. La question du temps revient fréquemment lors des formations et il ne faut pas perdre de vue que les participants sont en apprentissage sur 2 niveaux : la méthode du mind mapping et le logiciel. C’est donc tout à fait normal, mais ils s’attendent bien souvent à pouvoir manipuler Xmind comme moi, que je connais du bout des doigts.
La journée s’est achevée dans l’enthousiasme et la satisfaction générale.

La notion de temps de réalisation des cartes est souvent contrebalancée avec la notion de plaisir : encore en septembre, une enseignante que j’ai formée me téléphone « Fabienne, je dois te raconter…je réalise maintenant que mes vacances sont passées et que je n’ai fait qu’une chose pendant mes 2 mois : j’ai adapté tous mes cours sous forme de cartes. Je n’ai rien fait d’autre, mais qu’est-ce que je me suis amusée ».
Et bien sûr, lorsqu’on utilise le mind mapping, il faut que cela nous apporte quelque chose, car il y a toujours une estimation à faire entre ce que cela nous « coûte » comme investissement et ce que cela nous « rapporte ».

Merci Madame Lejeune (directrice) pour votre confiance et surtout pour l’ambiance qu’il règne parmi votre équipe éducative.