Karl, 16 ans, vient suivre le coaching en mind mapping.
Il vient d’être détecté dyslexique et éprouve des difficultés à se concentrer.
Il est suivi par une neuro-psy, une orthophoniste qui lui ont fait comprendre son mode de réflexion et qui lui ont donné des clés pour apprendre à apprendre.
Sa maman l’aide beaucoup mais il a le souci de devenir autonome.
Il utilise régulièrement la technique du paperboard qui lui convient mais qui pose problème par la dimension des feuilles qu’il ne peut pas emmener facilement. Il utilise aussi les notes de ses camarades de classe pour les retravailler chez lui car il ne parvient pas à écouter et à prendre note en même temps.
Il se connaît bien : il est très visuel, sa mémoire est bonne mais ce travail de mémorisation lui prend beaucoup de temps et n’est pas toujours efficace à long terme.
Très vite, lors des expériences vécues pendant la première séance de coaching, Julien déclare que le mind mapping correspond vraiment à sa manière de réfléchir.
Lors de la réalisation de sa première carte, à partir de son cours de français, il l’organise efficacement du premier coup et fait très peu d’erreurs pour un débutant !
Quand il raconte sa carte, il reformule le contenu, à partir des mots clés, à l’aide de phrases complètes et bien structurées : le choix de ses mots clés est donc judicieux.
C’est clair pour lui comme pour moi, la carte mentale est vraiment un copié-collé de sa manière de penser. Il ne devra donc pas faire l’effort d’abandonner des stratégies « palliatives » mises en place auparavant et son chemin pour l’intégration de la mise en carte de ses idées sera probablement très aisé.
Plus tard, quand il aura suffisamment expérimenté l’outil, je pourrais l’aider à prendre des notes pendant les cours s’il le souhaite.
Voici la carte débutée lors de la séance 2 : Julien a fait le choix de faire une carte principale et des cartes secondaires.
Pendant cette séance de 2H, Julien a été très actif et n’a pas éprouvé de problème de concentration sur la tâche.
La carte principale est présentée ci-dessus.
La première carte secondaire qui démarre à partir de la branche « étudier » :
La Deuxième carte secondaire démarre à partir « lieu » :
Karl fera la mise en forme (couleurs, épaisseurs des branches, images) dès son retour chez lui !
Le souhait de Karl avant de commencer le coaching :
Mémoriser plus vite, qu’il estimait à 4/5 sur une échelle de 10.
Son souhait était d’atteindre 7/8 après le coaching.
bonne surprise à la fin des 2 fois 2h de coaching, il est à 8/9
Article rédigé par Dominique Laubain, collaboratrice OPTIMIND
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