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Dans une classe de 4e, l’enseignante à directement appliqué la technique de la carte mentale suite à la formation de 2 jours pour les enseignants.

Le départ est une analyse de texte traitée pour l’orthographe. Cette première carte d’introduction de la carte mentale en classe a été réalisée au tableau et recopiée par les élèves suite à 3 expériences réalisées par les élèves afin de les faire adhérer à l’outil.
En effet, lors de la formation, nous abordons la manière d’introduire les cartes en classe. Car malheureusement, il serait trop facile qu’il suffise que l’enseignant soit convaincu pour convaincre lui-même ses élèves.
Le meilleur moyen est que l’élève tire les conclusions sur son mode de fonctionnement. Qu’il réalise par lui-même après l’avoir vécu, les avantages d’utiliser un tel outil.
Pour cela, je propose 3 à 5 expériences à faire vivre aux apprenants suivis d’un protocole de questionnement et posture de l’enseignant, car je sais d’expérience que cela suffit à faire adhérer des élèves les plus en opposition à la carte mentale.
Suite à ces expériences, ils se rappelaient encore une semaine plus tard les 14 mots qu’ils devaient mémoriser.

Les enfants ont recopié la carte du tableau.

Liberté de cet élève qui change l’emplacement des branches. Ça aussi, c’est permis, pour que la carte soit la plus logique pour l’apprenant.

Cet élève montre sa créativité avec la forme des branches. Étonnant pour une première carte réalisée, il a tout compris.

Cette carte est intéressante par l’apport de pictos qui montre la pertinence des expériences vécues concernant l’utilisation des dessins. Les enfants sont hyper créatifs dans le choix des dessins. Souvent, le rôle de l’enseignant est juste de leur donner des idées au début, de manière à ce qu’ils intègrent que toute évocation est bonne. Régulièrement, j’ai des jeunes en coaching scolaire qui me demandent : « on peut faire un lien d’un cours avec tout ce qui nous vient en tête ? » « Et bien oui, bien sûr que l’on peut, c’est même comme cela que tu rendras tes cours moins ennuyants ».
Les évocations que l’on a sur un sujet existent dans notre tête, il y en a même plusieurs.  En dessinant sur la carte le premier lien évoqué, il va tout simplement devenir plus puissant et supplanter les autres.

Grand merci à l’enseignante pour ce beau cadeau partagé (les photos ont été prises avant la correction éventuelle de fautes d’orthographe).